Mes prochaines lectures sont ''Hannibal'', publié en 2000, et ''Hannibal : Les origines du mal'', publié en 2007, de Thomas Harris.
J'ai commené Kolkhoze, d'Hélène Carrère d'Encausse.
J'ai commené Kolkhoze, d'Hélène Carrère d'Encausse.
d'Emmanuel Carrère, pardon, mais il est question de sa mère.
Fini Amuleto de Roberto Bolaño, que j'ai redecouvert cet été après n'avoir lu que 2666 à sa sortie, puis seulement De la litterature nazie en Amérique, il y a quelques années. Amuleto raffermit mon idée qu'il y a des liens à faire entre Bolaño et Volodine. L'Amerique du Sud du premier, où les régimes fascistes écrasent les utopies socialistes, n'est pas sans rappeler le monde post-capitaliste du second et chez l'un comme chez l'autre, une communauté de poètes résistants s'organise pour opposer la littérature à la violence du monde. Écrire et résister sont pour les deux auteurs et dans leurs univers respectifs une seule et même chose. L'intrigue (si c'en est une) d'Amuleto est même profondément volodinienne (à moins que ce ne soit l'inverse) : Auxilio Lacouture, une Uruguyenne, s'enferme dans les toilettes de l'université de Mexico pendant un coup d'état et y reste 13 jours pendant lesquels elle raconte sa vie, passée et future, tandis qu'elle meurt de faim. On n'est pas loin du soldat de Vivre dans le feu qui raconte sa vie dans la seconde qui précède sa mort. Malgré ces passerelles, les deux œuvres sont profondément singulières. Bolaño a son propre univers et je comprends mieux à chaque lecture pourquoi il est considéré comme un des plus grands écrivains de la seconde moitié du 20e siècle. J'ai hâte de continuer à découvrir son œuvre.
En attendant, je commende Sortie d'usine de François Bon qui est glaçant dès les premières pages. D'abord parce que s'il décrit du metro parisien le matin est glacialement juste, ensuite parce qu'à mesure que je lis cette description de la condition ouvrière me reviennent en mémoire des pages d'Antelme. La même negation de l'homme réduit à l'état de machine productive est au centre des deux œuvres.
En attendant, je commende Sortie d'usine de François Bon qui est glaçant dès les premières pages. D'abord parce que s'il décrit du metro parisien le matin est glacialement juste, ensuite parce qu'à mesure que je lis cette description de la condition ouvrière me reviennent en mémoire des pages d'Antelme. La même negation de l'homme réduit à l'état de machine productive est au centre des deux œuvres.
Fini Amuleto de Roberto Bolaño, que j'ai redecouvert cet été après n'avoir lu que 2666 à sa sortie, puis seulement De la litterature nazie en Amérique, il y a quelques années. Amuleto raffermit mon idée qu'il y a des liens à faire entre Bolaño et Volodine. L'Amerique du Sud du premier, où les régimes fascistes écrasent les utopies socialistes, n'est pas sans rappeler le monde post-capitaliste du second et chez l'un comme chez l'autre, une communauté de poètes résistants s'organise pour opposer la littérature à la violence du monde. Écrire et résister sont pour les deux auteurs et dans leurs univers respectifs une seule et même chose. L'intrigue (si c'en est une) d'Amuleto est même profondément volodinienne (à moins que ce ne soit l'inverse) : Auxilio Lacouture, une Uruguyenne, s'enferme dans les toilettes de l'université de Mexico pendant un coup d'état et y reste 13 jours pendant lesquels elle raconte sa vie, passée et future, tandis qu'elle meurt de faim. On n'est pas loin du soldat de Vivre dans le feu qui raconte sa vie dans la seconde qui précède sa mort. Malgré ces passerelles, les deux œuvres sont profondément singulières. Bolaño a son propre univers et je comprends mieux à chaque lecture pourquoi il est considéré comme un des plus grands écrivains de la seconde moitié du 20e siècle. J'ai hâte de continuer à découvrir son œuvre.
En attendant, je commende Sortie d'usine de François Bon qui est glaçant dès les premières pages. D'abord parce que s'il décrit du metro parisien le matin est glacialement juste, ensuite parce qu'à mesure que je lis cette description de la condition ouvrière me reviennent en mémoire des pages d'Antelme. La même negation de l'homme réduit à l'état de machine productive est au centre des deux œuvres.
Bolaño est vraiment excellent. J'ai acheté 2666 récemment et j'ai hâte de le commencer. Je recommande la lecture du Troisième Reich.
Je lis "Sur les ossements des morts" d'Olga TOKARCZUK (*1962).
Absolument immense, une écriture splendide... Plus je lis de livres de cet auteure, plus j'ai l'impression que l'Académie Suédoise à vraiment trouvé une incroyable "pépite" en lui attribuant le Prix Nobel de Littérature en 2018 !
Merci Lobe, j'attend ta critique avant de commander :-) Je ne connaissais pas cet auteur, il a l'air apprécié: https://critiqueslibres.com/i.php/vauteur/2603
@Saule, c'est enfin fait ! https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/71928
Merci, je le lirai. Tu as la référence du podcast aussi ?
Je lis un livre sur la Chine, que j'ai également découvert à un podcast, c'est très intéressant. C'est écrit par une économiste Chinoise qui est prof a la London School of Economics, donc elle connait bien les deux cultures.
Je lis un livre sur la Chine, que j'ai également découvert à un podcast, c'est très intéressant. C'est écrit par une économiste Chinoise qui est prof a la London School of Economics, donc elle connait bien les deux cultures.
Merci, je le lirai. Tu as la référence du podcast aussi ?
C'est celui-ci : https://podcasts.apple.com/us/podcast/…
Je continue mes cycles de lectures consacrés à Jean-Luc Coatalem et Antoine Wauters, auteurs découverts cet été, et je vais reprendre celui relatif à Antonio Baricco, commencé au printemps dernier.
J'ai commencé la lecture d'Une journée d'Ivan Denissovitch d'Alexandre Soljenitsyne (1962)
C'est un livre que j'ai commencé plusieurs fois mais je ne l'ai jamais terminé.. je n'accroche pas
Je pense que ce fut un livre important à sa sortie, mais la réalité de la Kolyma est désormais bien connue et il a perdu de son intérêt. Cela reste un classique, mais je ne l’aurais sans doute pas lu si un exemplaire ne m’était pas tombé entre les mains par hasard.
C'est un livre culte pour beaucoup de gens, un peu comme celui de Primo Levi (que je n'ai pas lu non plus). Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas entré dedans, ca vaut la peine d'essayer
Suis curieux de voir ton avis après
Moi je lis un récit de l'établissement de la colonie à Sydney par le Gouverneur Philip, mais je pense que c'est un peu édulcoré et pas tellement représentatif des difficultés rencontrées par les prisonniers et la garnison, d'après ce que j'ai pu lire autre part. N'en reste pas moins une fabuleuse aventure...
Moi je lis un récit de l'établissement de la colonie à Sydney par le Gouverneur Philip, mais je pense que c'est un peu édulcoré et pas tellement représentatif des difficultés rencontrées par les prisonniers et la garnison, d'après ce que j'ai pu lire autre part. N'en reste pas moins une fabuleuse aventure...
J'ai commencé la lecture d'Une journée d'Ivan Denissovitch d'Alexandre Soljenitsyne (1962)Pour moi c’est un livre culte. Je l’ai lu plusieurs fois et il m’arrive de relire un passage de temps en temps quand je cherche mon prochain livre à lire. C’est vraiment curieux, j’ai l’impression d’avoir connu ce Ivan Denissovitch, j’ai l’impression que c’est un ami.
J’ai commencé « L’Idiot ». Je suis sous le charme, je croyais que c’était de lecture difficile et ça se lit tout seul et c’est formidable… encore de longues veilles en perspective.
A propos de Primo Levi j’ai été voir les critiques de « Si c’est un Homme » : 86 critiques ! Avec le noms d’anciens critiqueurs qu’on ne voit plus. Et notamment Anonyme 11 qui était le grand spécialiste de ce genre de lecture et qui donnait toujours la liste des livres qu’il recommandait sur tous les malheurs du XXème siècle.
Je trouve qu’il avait raison, il faut avoir lu quelques uns de ces livres, ça fait partie de notre devoir de mémoire.
Je trouve qu’il avait raison, il faut avoir lu quelques uns de ces livres, ça fait partie de notre devoir de mémoire.
Je lis "Sur les ossements des morts" d'Olga TOKARCZUK (*1962).
Absolument immense, une écriture splendide... Plus je lis de livres de cet auteure, plus j'ai l'impression que l'Académie Suédoise à vraiment trouvé une incroyable "pépite" en lui attribuant le Prix Nobel de Littérature en 2018 !
Je suis aussi en train de le lire après l'avoir abandonné une première fois et la narratrice continue de me poser problème. L'impression que l'histoire m'est racontée par ma voisine de palier à moitié foldingue. J'ai envie de suivre le récit mais ses détours par l'astrologie et ses théories saugrenues voire bas du front (l'autisme testostéronien) gênent ma lecture.
Je continue mes lectures dans mes cycles consacrés à Jean-Luc Coatalem et Antoine Wauters, au repris celui d'Antonio Baricco et en ai commencé un autre sur Jean Dutour. L'ordre de rotation n'est pas nettement fixé.
J’ai commencé une biographie de Hannah Arendt.
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