J'avais bien un autre truc : une belle guitare Stratocaster blanche signée par tous les Rolling Stones. Tommy Mottola me l'avait offerte au moment où il essayait de faire signer les Chili Peppers chez Sony/Epic. Je pensait downtown je pourrais dégoter au moins deux cents dollars de came avec. Je suis donc allé dans ces ruelles sombres où se cachent les dealers, mais il n'y avait qu'un seul type dans la rue à cette heure tardive. Je lui ai montré l'instrument en demandant :
« Tu me donnes quoi, pour ça ? »
Il a haussé les épaules.
« Rien.
- Attends, tu ne comprends pas. Cette gratte est signée par les Rolling Stones. »
Il répétait :
« Dinero, Señor, dinero. »
Il venait de passer la frontière, il ne savait pas parler anglais et se foutait complètement des Rolling Stones. J'ai protesté :
« Mais c'est un objet hors de prix ! »
Il a fini par me proposer la plus petite dose d'héroïne que j'ai jamais vue de ma vie.
« Non, plus ! » ai-je supplié, mais il m'a fait comprendre que c'était ça ou rien. J'étais tellement désespéré que j'ai échangé la guitare signée contre assez de drogue pour me défoncer pendant dix misérable minutes.
Anthony Kiedis, dans ''Scar Tissue''.
« Tu me donnes quoi, pour ça ? »
Il a haussé les épaules.
« Rien.
- Attends, tu ne comprends pas. Cette gratte est signée par les Rolling Stones. »
Il répétait :
« Dinero, Señor, dinero. »
Il venait de passer la frontière, il ne savait pas parler anglais et se foutait complètement des Rolling Stones. J'ai protesté :
« Mais c'est un objet hors de prix ! »
Il a fini par me proposer la plus petite dose d'héroïne que j'ai jamais vue de ma vie.
« Non, plus ! » ai-je supplié, mais il m'a fait comprendre que c'était ça ou rien. J'étais tellement désespéré que j'ai échangé la guitare signée contre assez de drogue pour me défoncer pendant dix misérable minutes.
Anthony Kiedis, dans ''Scar Tissue''.
À Memphis, dans le Tennessee, Catherine Baker Martin et son petit ami préféré étaient au domicile de celui-ci, en train de regarder un film à la télévision en tirant quelques bouffées d'une pipe à eau bourrée de marijuana. Les spots publicitaires se faisaient plus longs et de plus en plus fréquents.
Thomas Harris, dans ''Le silence des agneaux''.
Thomas Harris, dans ''Le silence des agneaux''.
— Nous resterons toujours ici toutes les deux, n’est - ce pas, Constance ?
— Tu n’auras donc jamais envie de partir, Merricat ?
— Où irions - nous ? lui demandai - je. Quelle maison serait pour nous préférable à celle - ci ? Qui a besoin de nous, hors de ces murs ? Le monde est rempli de gens épouvantables.
Shirley Jackson, dans ''Nous avons toujours vécu au château''.
— Tu n’auras donc jamais envie de partir, Merricat ?
— Où irions - nous ? lui demandai - je. Quelle maison serait pour nous préférable à celle - ci ? Qui a besoin de nous, hors de ces murs ? Le monde est rempli de gens épouvantables.
Shirley Jackson, dans ''Nous avons toujours vécu au château''.
Il est vain de vouloir être antifasciste tout en essayant de préserver le capitalisme.
Le fascisme après tout, n'est qu'un développement du capitalisme et la démocratie la plus libérale - comme ont dit - est prête à tourner au fascisme à la première difficulté.
Georges Orwell
Le fascisme après tout, n'est qu'un développement du capitalisme et la démocratie la plus libérale - comme ont dit - est prête à tourner au fascisme à la première difficulté.
Georges Orwell
Il n'y a pas de régime politique axiologiquement neutre, et la démocratie libérale (ou le régime qui s'en réclame) ne fait pas exception.
Mathieu Bock-Côté, dans ''Les Deux Occidents'', page 82.
Mathieu Bock-Côté, dans ''Les Deux Occidents'', page 82.
MBC * peut bien se targuer de son romantisme à la française, on retrouve dans ses obsessions les signes d'un conservatisme libéral typiquement anglo-saxon, modérément démocrate, farouchement loyal à la propriété et à la grandeur de la nation, et universellement méfiant de toutes les médiations sociales du politique.
* Mathieu Bock-Côté
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 23 et 24.
* Mathieu Bock-Côté
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 23 et 24.
Le jeune homme est partout dans les médias, en France comme au Québec, et cela donne à penser que c'est là son essence : communiquer.
Il faut reconnaître qu'il s'acquitte de cette tâche avec panache. Il a le verbe haut, des convictions fortes, et pour peu qu'on l'accepte pour ce qu'il prétend être, à savoir un intellectuel réfléchi et cultivé, son propos peut emporter l'adhésion. C'est un communicateur brillant. Quand il s'exprime, on se trouve libéré du chaos des opinions que produisent nos sociétés complexes. Bombardés de publicités clinquantes, mitraillés d'opinions politiques usinées par des boîtes de communication, assaillis d'affirmations surréalistes d'universitaires qui façonnent des concepts comme d'autres font des saucisses, pris en étau entre les affects des opprimés réels ou autoproclamés et la brutalité des dominants qui se déguisent en victimes, on en vient à avoir la conviction que le monde commun n'est qu'un tissu de dangereuses balivernes. MBC a eu le génie de comprendre que la meilleure façon d'en finir avec ce sentiment d'irréalité et d'indécision universelle, c'est d'adhérer avec une fermeté absolue à une seule idée qui tient dans un dé à coudre: dans un monde soumis au relativisme moral et ravagé par la société de consommation, faisons du conservatisme une vertu.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 26 et 27.
Il faut reconnaître qu'il s'acquitte de cette tâche avec panache. Il a le verbe haut, des convictions fortes, et pour peu qu'on l'accepte pour ce qu'il prétend être, à savoir un intellectuel réfléchi et cultivé, son propos peut emporter l'adhésion. C'est un communicateur brillant. Quand il s'exprime, on se trouve libéré du chaos des opinions que produisent nos sociétés complexes. Bombardés de publicités clinquantes, mitraillés d'opinions politiques usinées par des boîtes de communication, assaillis d'affirmations surréalistes d'universitaires qui façonnent des concepts comme d'autres font des saucisses, pris en étau entre les affects des opprimés réels ou autoproclamés et la brutalité des dominants qui se déguisent en victimes, on en vient à avoir la conviction que le monde commun n'est qu'un tissu de dangereuses balivernes. MBC a eu le génie de comprendre que la meilleure façon d'en finir avec ce sentiment d'irréalité et d'indécision universelle, c'est d'adhérer avec une fermeté absolue à une seule idée qui tient dans un dé à coudre: dans un monde soumis au relativisme moral et ravagé par la société de consommation, faisons du conservatisme une vertu.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 26 et 27.
On aime bien le Schtroumpf à lunette *, mais on sait aussi qu'emporté par sa logorrhée, il parle généralement pour ne rien dire. Il pose en victime de la censure lorsqu'on l'entarte, il se plaint partout et toujours de la légèreté de ses compatriotes, il consacre une énergie folle à pointer du doigt les imperfections des autres, mais il répond rarement aux questions qu'il soulève.
* Ici, il parle de Mathieu Bock-Côté.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 34 et 35.
* Ici, il parle de Mathieu Bock-Côté.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', pages 34 et 35.
Je ne saurais jamais ce que pense un ver de terre ou un caillou. Il m'est cependant permis d'espérer comprendre MBC, car on peut toujours aspirer à percer l'écorce d'une idée, même celles qui surgissent devant nous comme des phénomènes extraterrestres.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', page 37.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', page 37.
Certes, la gauche radicale a été capable du pire comme du meilleur, mais sa colère a toujours été celle du souci des autres, celle d'une bonté révoltée par les souffrances sociales et qui s'engage réellement auprès des individus. Cette colère s'est parfois montrée impitoyable, folle, déraisonnable, mais à tout prendre, les excès de la bonté seront toujours moins à craindre que ceux du ressentiment.
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', page 129
Mark Fortier, dans ''Mélancolies identitaires : Une année à lire Mathieu Bock-Côté'', page 129
"Il suffit d'une heure d'attentats à Paris pour comprendre pourquoi des familles embarquent sur des canots pneumatiques pour fuir leur pays."
Xavier Alberti 2015
Xavier Alberti 2015
''- Tu travailles trop, Henry, dit Philip. Ce n'est pas bon pour toi. »
Rearden rit : « J'aime travailler.
-Ça c'est ce que tu crois. C'est une forme de névrose, sais-tu? Un homme qui se jette à corps perdu dans le travail essai de fuir quelque chose. Tu devrais avoir un hobby.
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 45.
Rearden rit : « J'aime travailler.
-Ça c'est ce que tu crois. C'est une forme de névrose, sais-tu? Un homme qui se jette à corps perdu dans le travail essai de fuir quelque chose. Tu devrais avoir un hobby.
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 45.
« Je n'aime pas ce qui arrive aux gens, miss Taggart.
- Quoi?
- Je ne sais pas. Je les observe depuis vingt ans et j'ai vu le changement. Autrefois, ils se hâtaient parce qu'ils savaient où ils allaient, et ils y allaient avec entrain. Maintenant ils courent parce qu'ils ont peur. Rien ne les motive, sauf la peur. Ils ne vont nulle part, ils fuient. Et je crois qu'ils ne savent pas ce qu'ils fuient. Ils ne se regardent pas. Ils sursautent quand ils se heurtent. Ils sourient trop, d'un sourire laid, implorant, sans joie. Je ne comprends pas ce qui arrive à ce monde. »
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 77.
- Quoi?
- Je ne sais pas. Je les observe depuis vingt ans et j'ai vu le changement. Autrefois, ils se hâtaient parce qu'ils savaient où ils allaient, et ils y allaient avec entrain. Maintenant ils courent parce qu'ils ont peur. Rien ne les motive, sauf la peur. Ils ne vont nulle part, ils fuient. Et je crois qu'ils ne savent pas ce qu'ils fuient. Ils ne se regardent pas. Ils sursautent quand ils se heurtent. Ils sourient trop, d'un sourire laid, implorant, sans joie. Je ne comprends pas ce qui arrive à ce monde. »
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 77.
« Francisco, quel est le type d'être humain le plus immoral à tes yeux?
- Celui qui n'a pas de but. »
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 121.
- Celui qui n'a pas de but. »
Ayn Rand, dans ''La grève : Atlas Shrugged'', page 121.
Dans une nation où l'on s'accorde généralement à reconnaître et à proclamer que le communisme est notre ennemi et qu'il est appelé à nous détruire, le Congrès délibère tous les ans des moyens de co-existence avec l'Union Soviétique.
Alors vient cette question : Pourquoi les Américains sont-ils incapables de traduire leur point de vue en une action politique appropriée ? Pourquoi la fidélité que la nation garde toujours aux principes conservateurs ne porte-t-elle pas ses fruits à Washington ?
Ce ne sont pas mes confrères du gouvernement que je blâme, ils accomplissent leurs tâches sérieusement et consciencieusement. Ce sont les Conservateurs - nous, moi - que je blâme. Notre échec, selon l'expression d'un écrivain conservateur, est l'échec de l'application du conservatisme. Bien que nous, Conservateurs, soyons intimement persuadés de l'état de faiblesse de notre société, bien que nous sachions que le Conservatisme est la clé du salut national - nous sommes certains que le pays nous approuve - nous paraissons incapables d'appliquer les principes conservateurs aux exigences du moment. Nous restons impuissants tandis que le Congrès cherche à improviser des solutions à des problèmes qui ne sont pas les vrais problèmes, tandis que le gouvernement s'efforce d'applanir des difficultés imaginaires et ignore les véritables difficultés et besoins du peuple.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', pages 9 et 10.
Alors vient cette question : Pourquoi les Américains sont-ils incapables de traduire leur point de vue en une action politique appropriée ? Pourquoi la fidélité que la nation garde toujours aux principes conservateurs ne porte-t-elle pas ses fruits à Washington ?
Ce ne sont pas mes confrères du gouvernement que je blâme, ils accomplissent leurs tâches sérieusement et consciencieusement. Ce sont les Conservateurs - nous, moi - que je blâme. Notre échec, selon l'expression d'un écrivain conservateur, est l'échec de l'application du conservatisme. Bien que nous, Conservateurs, soyons intimement persuadés de l'état de faiblesse de notre société, bien que nous sachions que le Conservatisme est la clé du salut national - nous sommes certains que le pays nous approuve - nous paraissons incapables d'appliquer les principes conservateurs aux exigences du moment. Nous restons impuissants tandis que le Congrès cherche à improviser des solutions à des problèmes qui ne sont pas les vrais problèmes, tandis que le gouvernement s'efforce d'applanir des difficultés imaginaires et ignore les véritables difficultés et besoins du peuple.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', pages 9 et 10.
La première chose que le Conservateur a apprise de l'Homme, c'est que chacun des membres de l'espèce est une créature unique. Le bien le plus sacré de chaque homme est son âme - par un côté, elle est immortelle, mais mortelle par un autre. La nature mortelle de l'homme établit l'absolue différence de chacun par rapport à tout les autres. Seule une philosophie qui tient compte des différences essentielles entre les hommes et qui prévoit, en conséquence, de développer les virtualités différentes de chaque homme, peut se dire en accord la Nature. On nous a beaucoup parlé ces derniers temps de « l'homme de base ». Ce concept n'accorde que peu d'attention à l'histoire d'une nation qui a grandi par les initiatives et les ambitions d'hommes qui sortaient du commun. Les Conservateurs savent que poser chaque homme comme partie d'une masse indifférenciée, c'est lui fixer comme fin dernière l'esclavage. En second lieu, le Conservateur a appris que les aspects spirituels et économiques de la nature humaine sont inextricablement liés. Il ne peut, sur le plan sur le plan économique, être libre, ou simplement efficace, si la politique le tient en esclavage. C'est pourquoi la liberté politique de l'homme est illusoire s'il dépend de l'État pour ses besoins économiques.
Le Conservateur a conscience, en troisième lieu, que le développement de l'homme sous ses aspects spirituels et matériels ne peut en aucun cas être dirigé de l'extérieur. Chacun, pour son propre bien et pour celui de la société dans laquelle il vit, est responsable de son propre développement. Les choix qui commandent sa vie sont les choix qu'il doit faire : personne ne peut les faire pour lui, qu'il s'agisse d'individus ou de collectivités. Quand le Conservateur est moins pressé que son frère Libérale d'accroître les « avantages » de la Sécurité Sociale, c'est qu'il est plus désireux que son frère Libéral de donner aux gens, leur vie durant, la liberté de dépenser ce qu'ils gagnent comme ils le jugent bon.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', pages 15 à 17.
Le Conservateur a conscience, en troisième lieu, que le développement de l'homme sous ses aspects spirituels et matériels ne peut en aucun cas être dirigé de l'extérieur. Chacun, pour son propre bien et pour celui de la société dans laquelle il vit, est responsable de son propre développement. Les choix qui commandent sa vie sont les choix qu'il doit faire : personne ne peut les faire pour lui, qu'il s'agisse d'individus ou de collectivités. Quand le Conservateur est moins pressé que son frère Libérale d'accroître les « avantages » de la Sécurité Sociale, c'est qu'il est plus désireux que son frère Libéral de donner aux gens, leur vie durant, la liberté de dépenser ce qu'ils gagnent comme ils le jugent bon.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', pages 15 à 17.
Le père de Rand, Ron Paul, un fervent libertarien lui aussi, a baptisé son fils en l'honneur d'Ayn Rand, écrivaine et intellectuelle, morte il y a quarante ans. Cette égérie de la droite américaine considérait que l'altruisme est une notion monstrueuse, immorale, vicieuse, parce qu'elle mène tout droit au collectivisme. Personne n'est responsable de la vie d'autrui, soutenait-elle, et le seul bien que l'on puisse faire aux autres, c'est leur lancer cet avertissement amical : bas les pattes ! Une philosophie qu'elle a joliment nommée « égoïsme rationnel ». Ronald Reagan l'admirait et l'ancien grand patron de la Banque fédérale américaine, Alan Greenspan, soutenait qu'elle lui avait appris que « le capitalisme était non seulement efficace, mais aussi moral ».
Mark Fortier, dans ''Devenir fasciste Ma thérapie de conversion'', page 104.
Mark Fortier, dans ''Devenir fasciste Ma thérapie de conversion'', page 104.
Il n'y a rien qui puisse faire davantage avancer la cause de la liberté à travers tout le pays que les revendications légitimes, relatives à leurs pouvoirs perdus, des responsables des États ; et s'agissant du gouvernement fédéral, que le retrait rapide et complet de tous les domaines réservés aux États par la constitution.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', page 35.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', page 35.
Naturellement, la vérité remonte généralement à la surface, même de manière déformée : en mai 2025, on « apprenait » dans un ouvrage se voulant fracassant que l'entourage de Joe Biden était conscient de son effondrement cognitif depuis deux ans déjà - si ce n'est davantage, car dès 2020, il montrait des signes d'affaissement, plusieurs soutenant qu'il n'aurait tout simplement pas pu faire campagne si la Covid ne lui avait pas permis de la mener de son sous-sol. Nous n'étions pas devant une « théorie du complot », mais devant un complot bien réel. On pouvait presque en tirer une leçon de sociologie politique : le déni acharné des médias devant des réalités évidentes permet d'apercevoir quelles vérités un régime entend caché à tout prix. Ayn Rand l'avait déjà noté à sa manière dans son roman-fleuve Atlas Shrugged en faisant dire à un de ses personnages : « C'est étrange [...] de n'apprendre les nouvelles que par le biais des démentis, comme s'il n'y avait plus de vie, plus de faits, comme si les objections soulevées par les officiels et les éditorialistes donnaient, à elles seules, des indications sur la réalité qu'ils niaient. »
Mathieu Bock-Côté, dans ''Les deux Occidents'', pages 30 et 31.
Mathieu Bock-Côté, dans ''Les deux Occidents'', pages 30 et 31.
En voulant apprendre à nos enfants à « s'adapter » à leur milieu, nous avons négligé de leur fournir les connaissances nécessaires pour maîtriser leur milieu.
En voulant rendre l'enseignement « amusant », nous avons laissé de côté les disciplines académiques qui produisent des esprits et des caractères sains.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', page 94.
En voulant rendre l'enseignement « amusant », nous avons laissé de côté les disciplines académiques qui produisent des esprits et des caractères sains.
Barry Morris Goldwater, dans ''Voici ma politique'', page 94.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

