J'ai revu Willow (Ron Howard, 1988) avec le regretté Val Kilmer. C'est beaucoup moins bon que dans mon souvenir...effets spéciaux déplorables, scenario poussif, longueurs des scènes. Pourtant ce film m'a durablement marqué quand je l'ai vu à la télévision pour la première fois.
Je viens d’aller voir L’Etranger, par François Ozon, adaptant l’œuvre d’Albert Camus, avec Benjamin Voisin.
Il s’agit d’un film intéressant qui s’éloigne en partie, inévitablement, du roman, en raison du caractère taiseux et synthétique de ce dernier.
Cette adaptation est tournée intégralement en noir et blanc, un peu à la manière des informations parlantes. Il est utilisé jusqu’à l’audience le procédé récurrent de la parenthèse temporelle ou du flash-back, comme motifs d’explications. La narration est évidemment étayée de dialogues, bien que courts et faisant néanmoins assez bien le caractère détaché et insensible de Meursault, le protagoniste. Un rapprochement avec l’œuvre éponyme aurait pu mériter davantage de déambulations paysagères, des ralentis, dès lenteurs dans les déplacements, moins de scènes grouillantes de mondes dans les rues d’Alger. Il est évoqué à l’audience l’aspect taciturne de l’accusé.
Il se défend avec indifférence, à l’égard de sa mère morte, de l’Arabe qu’il a tué, et de lui-même, car il se moque de mourir, comme le Meursault du livre.
Mais celui du film paraît tout de même plus nerveux. Il s’agace d’être interrogé et la scène d’emprisonnement après la lecture de la condamnation le rend même fortement irritable, le dernier quart d’heure s’éloignant sensiblement du roman.
Il fallait faire des choix pour adapter ce roman, en raison de sa forme. Il devient indubitablement différent pour les raisons évoquées. Néanmoins il présente de l’intérêt, même si le protagoniste perd une partie de sa dimension énigmatique.
Il s’agit d’un film intéressant qui s’éloigne en partie, inévitablement, du roman, en raison du caractère taiseux et synthétique de ce dernier.
Cette adaptation est tournée intégralement en noir et blanc, un peu à la manière des informations parlantes. Il est utilisé jusqu’à l’audience le procédé récurrent de la parenthèse temporelle ou du flash-back, comme motifs d’explications. La narration est évidemment étayée de dialogues, bien que courts et faisant néanmoins assez bien le caractère détaché et insensible de Meursault, le protagoniste. Un rapprochement avec l’œuvre éponyme aurait pu mériter davantage de déambulations paysagères, des ralentis, dès lenteurs dans les déplacements, moins de scènes grouillantes de mondes dans les rues d’Alger. Il est évoqué à l’audience l’aspect taciturne de l’accusé.
Il se défend avec indifférence, à l’égard de sa mère morte, de l’Arabe qu’il a tué, et de lui-même, car il se moque de mourir, comme le Meursault du livre.
Mais celui du film paraît tout de même plus nerveux. Il s’agace d’être interrogé et la scène d’emprisonnement après la lecture de la condamnation le rend même fortement irritable, le dernier quart d’heure s’éloignant sensiblement du roman.
Il fallait faire des choix pour adapter ce roman, en raison de sa forme. Il devient indubitablement différent pour les raisons évoquées. Néanmoins il présente de l’intérêt, même si le protagoniste perd une partie de sa dimension énigmatique.
Je viens d’aller voir L’Etranger, par François Ozon, adaptant l’œuvre d’Albert Camus, avec Benjamin Voisin.Vue il y a très longtemps, j'avais bien aimé la version de Visconti (sans doute plus que Visconti lui-même). Mais je ne m'en souviens pas très bien.
Avec Mastroianni.
Avec Mastroianni.Oui. Et toute une pléiade d'acteurs connus.
Avec Mastroianni.
Oui. Et toute une pléiade d'acteurs connus.
Il y avait Anna Karina, George Wilson et Bernard Blier, mais Marcello Mastroianni avait le rôle de Meursault.
Hier soir, j'ai découvert La Belle personne, de Christophe Honoré, avec Léa Seydoux et Louis Garrel. Il s'agit d'une nouvelle adaptation de la Princesse de Clèves, à l'époque contemporaine, dans un lycée. La protagoniste a perdu sa mère, s'installe chez sa tante et son oncle et change donc de bahut. Elle est tiraillé entre un garçon de sa classe et son prof d'italien.
Il en est tiré un drame sentimental assez fin et sensible, intéressant à regarder.
La seule adaptation d'époque, en costumes, était de Jean Delannoy, avec Marina Vlady et Jean Marais. Cela date donc.
Par la suite, il y a La Lettre, de Manoel De Oliveira, avec Chiara Mastroianni, dans le genre languide et peu prolixe, et La Fidélité, d'Andrzej Zulawski, avec Sophie Marceau, Pascal Greggory et Guillaume Canet, dans un style disjoncté, barré et assez violent.
Avec Diabolo menthe, Le Péril jeune et LOL, ça me fait une série de films dans des lycées.
Il en est tiré un drame sentimental assez fin et sensible, intéressant à regarder.
La seule adaptation d'époque, en costumes, était de Jean Delannoy, avec Marina Vlady et Jean Marais. Cela date donc.
Par la suite, il y a La Lettre, de Manoel De Oliveira, avec Chiara Mastroianni, dans le genre languide et peu prolixe, et La Fidélité, d'Andrzej Zulawski, avec Sophie Marceau, Pascal Greggory et Guillaume Canet, dans un style disjoncté, barré et assez violent.
Avec Diabolo menthe, Le Péril jeune et LOL, ça me fait une série de films dans des lycées.
Je viens de revoir La Fille au bracelet, de Stéphane Demoustier, avec Mélissa Guers, Anais Demoustier, Chiara Mastroianni et Roschsy Zem.
Cette affaire d’assassinat supposé entre adolescentes et cette présentation de la justice pénale des mineurs est établie de manière pédagogique avec un intrigue froide et bien menée. Ce film est intéressant.
Cette affaire d’assassinat supposé entre adolescentes et cette présentation de la justice pénale des mineurs est établie de manière pédagogique avec un intrigue froide et bien menée. Ce film est intéressant.
Avec Mastroianni.Je garde aussi un excellent souvenir de Georges Géret dans le rôle de Raymond.
Oui. Et toute une pléiade d'acteurs connus.
Il y avait Anna Karina, George Wilson et Bernard Blier, mais Marcello Mastroianni avait le rôle de Meursault.
Je viens de revoir Saint-Laurent, de Bertrand Bonello, avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar et Helmut Berger. C’est bien fait, rythmé et esthétisant.
Je viens de regarder flatliners sur Netflix. Mettant en vedette Ellen Page, c'est un excellent film sur la vie après la mort.
Hier soir, j'ai découvert Vive les femmes, de Claude Confortès, d'après un scénario de Reiser. L'humour est potache, gras et épais ; mais ça a le mérite de divertir.
Vu hier Un simple accident, la palme d'or 2025 accordée au cinéaste iranien Jafar Panahi. Le prix est amplement mérité ! C'est un vrai film apre et politique (et pas seulement un prix politique qui récompenserait "seulement" les conditions dans lesquelles le film a été tourné. Il me semble qu'il pose la question essentielle de comment combattre le fascisme et propose une réponse assez proche de celle que donne aussi Tiago Rodrigues dans sa superbe pièce "Catalina ou la beauté de tuer les fascistes" : soit on adopte leurs méthodes mais alors on tourne Robespierre et l'on ne vaut pas mieux qu'eux, soit on rejette leur violence et leurs moyens mais ce faisant on les laisse prospérer.
Je viens de revoir Holy Motors, de Leos Carax. Une sorte de comédien ou de saltimbanque interprète des scènes loufoques et assez glauques dans des endroits incongrus. Il est transporté en limousine avec chauffeur d’un point à un autre.
C’est esthétisant, expérimental, assez intéressant et copieusement barré.
C’est esthétisant, expérimental, assez intéressant et copieusement barré.
J'ai enfin vu le premier film de la saga Harry Potter, Harry Potter and the Philosopher's Stone (Chris Colombus, 2001), adaptation du roman de J. K. Rowling. On mélange un peu tout, sorcellerie, mythologie grecque, imaginaire des campus oxfordiens,...ça se laisse regarder.
J'ai aussi revu Witness (Peter Weir, 1985). Un thriller chez les Amish. C'est superbement filmé mais certaines scènes sont un peu longues à mon goût et la romance un peu facile et lourdingue. Malgré ça et un final un peu bâclé il me semble, je trouve que c'est un assez bon film.
J'ai aussi revu Witness (Peter Weir, 1985). Un thriller chez les Amish. C'est superbement filmé mais certaines scènes sont un peu longues à mon goût et la romance un peu facile et lourdingue. Malgré ça et un final un peu bâclé il me semble, je trouve que c'est un assez bon film.
Je viens de revoir Baisers volés, de François Truffaut, avec Jean-Pierre Léaud, Claude Jade, Delphine Seyrig et Michael Lonsdale. Ça m’a toujours semblé aussi léger, fin et drôle.
Certaines scènes se passent à Montmartre et avenue de Breteuil, à Paris.
Certaines scènes se passent à Montmartre et avenue de Breteuil, à Paris.
Hier soir, j'ai découvert Sac de noeuds, de Josiane Balasko, avec Isabelle Huppert, Farid Chopel, Coluche, Jean Carmet et elle-même. C'est une comédie sociale qui tourne au road-movie déjanté un tantinet glauque. Le fonds est grave, mais le traitement assez drôle.
Je viens de revoir Identification d’une femme, de Michelangelo Antonioni, en français cette fois. Je trouve ce film toujours aussi intriguant, mystérieux et riche.
Le brouillard crée souvent des effets narratifs dans les films du cinéaste.
Le brouillard crée souvent des effets narratifs dans les films du cinéaste.
J'ai revu No country for old men (Ethan & Joel Cohen, 2007)- Absolument formidable. Adapté d'un roman de Cormac McCarthy, ce film offre une photographie superbe.
Quand ça se colle sur un scénario de cette qualité, le spectateur a droit à un superbe film.
Je n'en dirai pas autant de Sully (Clint Eastwood, 2016). Pathos et grosses ficelles...décidément je préfère Clint en acteur qu'en réalisateur.
Quand ça se colle sur un scénario de cette qualité, le spectateur a droit à un superbe film.
Je n'en dirai pas autant de Sully (Clint Eastwood, 2016). Pathos et grosses ficelles...décidément je préfère Clint en acteur qu'en réalisateur.
Hier soir, j'ai revu Domicile conjugal, avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade. Cette comédie sociale reste légère, assez drôle. et bien interprété.
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