Notre agent à La Havane de Graham Greene
( Our man in Havana)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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(basée sur 5 avis)
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James Bond au pays d'Alice et du lapin blanc
L'histoire débute dans un bar de la Havane, avant la révolution, un anglais importateur d'aspirateurs discute en buvant de l'alcool avec son vieil ami allemand. Cet homme très attachant, père d'une jeune adolescente ravissante mais très dépensière, va, par besoin d'argent et suite à une série de quiproquos, devenir un agent secret au service de Sa Majesté. Afin de justifier son salaire, il va plus ou moins affabuler des rapports pour sa hiérarchie à Londres, mais le problème c'est que ses prédictions ont une fâcheuse tendance à se réaliser avec des conséquences parfois dramatiques.
Graham Greene parlait de ce livre comme celui de James Bond au pays des merveilles, car c'est un peu comme un conte de fées pour grand enfant. A mon avis c'est du bonheur à l'état pur, j'ai ri du début à la fin. Il parvient à être farfelu en restant plausible, il y a un humour de situation extraordinaire, et les personnages sont simplement merveilleux. Je l'ai lu en anglais et en français, Greene (en tout cas ce livre) est facile à lire en anglais et son humour gagne à être lu dans la langue originale, même si le vocabulaire anglais me manque par moment c'est très agréable, et puis je lisais en parallèle en français ce qui m'a permis de faire durer le plaisir.
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Les éditions
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Notre agent à La Havane [Texte imprimé] par Graham Greene trad. de l'anglais par Marcelle Sibon
de Greene, Graham Sibon, Marcelle (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264021984 ; 7,50 € ; 29/03/2001 ; 284 p. Poche
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Our Man In Havana
de Greene, Graham
Vintage
ISBN : 9780099286080 ; CDN$ 18.99 ; 22/05/2001 ; 256 p. Paperback
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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L’aspirant espion
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 66 ans) - 8 novembre 2025
Non pas qu’il ait soudain senti poindre la vocation mais le hasard faisant bien les choses, il est approché par un agent du service d’espionnage British pour devenir correspondant. Désormais ne l’appelez plus Wormold, mais 59200-5. À partir de là, notre agent à la Havane va faire montre de tout son amateurisme, que ce soit dans le décodage d’informations ultra-sensibles que dans son manque de discrétion. Heureusement la très dévouée Beatrice, la jolie assistante qui lui a été adjointe, est là pour récupérer l’essentiel de ses bourdes.
Il parvient tout de même à donner le change et faire croire au bureau central de Londres qu’il s’active dans le recrutement de nouveaux agents (59200-6, 59200-7,….) pour la collecte d’informations sensibles. Pour convaincre définitivement de son « efficacité » il envoie même le schéma d’une nouvelle arme à ses employeurs britanniques.
Parallèlement, ça barde aussi sur le front de son activité pignon sur rue, la vente d’aspirateurs où sa position d’exclusivité est contestée par un nouvel arrivant. Les deux pans de sa vie vont finir par s’entremêler pour former une intrigue prenant un tour plus dramatique.
Pour autant, on n’arrête pas de s’amuser à la lecture de ce roman qui est une comédie autour d’une histoire d’espionnage, une parodie toutefois située à une époque cruciale de l’histoire entre Cuba, l’URSS et l’Occident qui annonce le début de ce qu’on a appelé la guerre froide. Et Graham Greene savait de quoi il parlait puisqu’il avait lui-même été un agent du M16 pendant la seconde guerre mondiale.
BIEN MAIS SANS PLUS...
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 29 octobre 2010
Le fait est aussi que l'on a du mal à croire à toute l'histoire en général, bien que celle-ci soit très originale, en effet comment croire qu'un simple vendeur d'aspirateurs peut s'introniser espion de haute volée, et surtout réussir à faire croire à ses supérieurs hiérarchiques que ses dessins de morceaux d'aspirateurs sont des rampes de lancement de missiles...
En fait, l'histoire de ce livre manque d'originalité dans le traitement, il lui manque cette "étincelle" qui pourrait en faire un grand livre... reste, comme déjà dit, un bon livre, divertissant à souhait que l'on peut lire sans trop se prendre la tête!...
A lire ne fut-ce que pour les moments où on rit franchement, voir entre autres le fameux banquet où l'on tente à plusieurs reprises d'empoisonner notre fameux espion en herbe...
Secret éventé et burlesque
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 67 ans) - 10 octobre 2010
Un sourire garanti presque à toutes les pages.
Terrible
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 43 ans) - 4 juillet 2010
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