Lilibule mais l'eau dit
de Gwendal Floch-Méheust

critiqué par Gwennahdu, le 26 août 2009
( - 55 ans)


La note:  étoiles
plonger dans l'apnée d'un sombre cynisme...
Lilibule, Mais l'Eau Dit... est une plongée en apnée dans la tête de Lilibule, à l'orée de ses réflexions au fil de l'espace-temps qu'elle propose dans son cheminement.

L'existence tantôt errance solitaire et nihiliste, tantôt emplie de joie et de désirs, le regard interrogatif d'un personnage qui observe sans jamais chercher à pouvoir, ni vouloir trouver de réponses. Lilibule, à la recherche de soi, de ses doutes, de ses craintes...

L'homme et ses croyances, l'absence et la mort, la famille et l'interdépendance humaine... Lilibule invite au voyage et au questionnement à travers ces thèmes.

Lilibule se dit à la fois une quête de l'être humain, un questionnement universel, une mémoire, une incitation à la beauté, un je de mots et un jeu de maux sans échardes ni pourquoi.

Lilibule une mélodie du présent aux confins de ses questionnements sur l'existerrance.


Lilibule, Mais l'Eau Dit...Scruter l'horizon de la vie pour se nourrir de nos propres questionnements, sans pouvoir ni vouloir y répondre, juste ressentir le halo de lumière que nous serions nous même ?

Mélodie d'une existerrance aux lueurs des pensées salvatrices. Lilibule : Introspection, qui suis-je et qu'y puis-je ? Y a-t-il un seul univers qui existe au-delà des mots ? est-ce l'ignorance qui fonde notre savoir ? La famille est-elle famine ? Suis-je une condition historiquement ancrée ou puis-je seulement devenir Moi ? Lilibule crie : La liberté à l'audace d'une torture...

Aux flots des aphorismes se dessine l'enchevêtrement des univers parallèles de Lilibule. Les siens, les nôtres... Intemporels.

premier volume, première tentation. pour une poursuite qui se voudra plus claire?