Z. Marcas, c’est l’histoire d’un homme qui se sent prédisposé à travailler dans les hautes sphères de la fonction publique, mais que les ambitions, les rivalités, les trahisons, propres au milieu politique, vont contraindre, frustrer et le faire chuter de ses illusions. Balzac y a beaucoup mis de ses opinions personnelles tirées de son expérience (lui aussi s’était essayé à la chose publique mais s’est fait manipuler par des politiques plus retors que lui, et en a retiré une amère déception).

C’est une nouvelle de 25 pages mais à laquelle il faut ajouter au moins 10 pages de notes pour permettre d’en bien saisir le contexte et les circonstances dans lesquels la carrière politique de Z (pour Zéphirin) Marcas s’est débattue.

C’est donc une histoire qui est bien de son temps que nous raconte là Balzac et qui se référait à la vie politique qui lui était contemporaine, avec ses références qui n’ont plus beaucoup de sens pour le lecteur d’aujourd’hui, à moins d’être spécialiste de cette époque (les années 1830 – 1840), d’où la nécessité de lire les notes détaillées de l’édition Pléiade, sur laquelle j’ai lu la nouvelle.

Alors de ce fait, mon sentiment a été que cela m’a intéressé moyennement mais j’y ai retrouvé avec plaisir la plume unique de Balzac. Reste que ce n’est pas une nouvelle indispensable à lire dans la Comédie Humaine.