critiqué par JPGP, le 2 avril 2023
( - 78 ans)

La note: étoiles

Jean-Paul Civeyrac ou l'amour des commencements

« Une nuit, par hasard, je vis à la télévision quelques minutes d’un film inconnu qui firent sur moi une impression très forte et durable. Identifiant ce film une dizaine d’années plus tard, et retrouvant à sa vision quelque chose de l’émotion qui s’était emparée de moi la première fois, j’eus la conviction qu’en essayant de comprendre quelle pouvait bien être sa nature exacte, peut-être allait-il éclaircir ce qui faisait à mes yeux toute l’importance et la spécificité du cinéma." écrit l'auteur.

Son livre est donc né d’une expérience presque anecdotique. Du moins a priori. Mais pour celui qui allait devenir cinéaste l’épisode fit en quelque sorte initiatique. Certes le futur réalisateur sera plus influencé par Douglas Sirk que frank Borzage. Il n’empêche que c’est par une scène d’un film (secondaire) de ce dernier que tout commença. Avec l’apparition de Rose Hobart dans une scène de « Liliom » qui l’éclaira en le bouleversant et dont le livre devient le récit détaillé.

Jean-Paul Gavard-Perret