Dernières nouvelles de Rome et de l'existence
de Jean Le Gall

critiqué par Veneziano, le 7 août 2025
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Les mues de Rome
En 1969, Nicolà Palumbo est propulsé à la tête d'un parti de gauche italien, galvanisé par les récentes revendications étudiantes et ouvrières. Ou ces dernières, l'évolution du fonctionnement des institutions politiques, du cinéma et de la télévision le désolent, du fait d'une forme d'irrationalité et d'emballement général qui semble soudainement dominer les esprits.
Il ressent tout aussi subitement le besoin de prendre du recul, afin d'étudier l'évolution des choses, de la société qui l'entoure. Il démissionne de son poste responsabilité, se retrouve vendeur de canapés. Par là-même, il en vient à décrire ce qui passe sous ses yeux de spectateur incrédule et un tantinet amer.
Le ton est sarcastique, assez drôle, malgré l'esprit blasé du protagoniste et narrateur. Cela fait prendre du recul sur un certain nombre d'évolutions, fait découvrir la société italienne de la fin des Trente glorieuses. Voilà qui enrichit et divertit.