La fièvre du dimanche soir
de Geoffroy Huynen

critiqué par Catinus, le 20 août 2025
(Liège - 74 ans)


La note:  étoiles
Un thriller qui mousse
Non seulement la société Tricabev vend des produits brassicoles de qualité plus que douteuse avec un seul et même but, faire un maximum d’argent , mais elle exerce sur ses clients et ses collaborateurs des pressions financières, morales, psychologiques et physiques hors du commun. Ecoeurés par ces maltraitances, Arthur et Elsa vont mettre le feu aux poudres. Ce n’est évidemment pas sans risque …
Et si la réalité était une copie conforme de la fiction ? Il y a effectivement de quoi se poser la question à la lecture de ce roman.
Un sacré thriller qui mousse, qui mousse.

Extraits :
- La qualité des bières, on s’en branle, ce qui compte c’est la rentabilité. Si tout le monde consomme nos bières, le troupeau suivra, trouvera cela hyper tendance … et le troupeau grossira encore et encore.

- Il faut que tu tournes la page, Zaza. Valentin était un homo refoulé, ça n’aurait fonctionné avec aucune femme, tu n’y es pour rien.

- La Fukinger, c’est de faire consommer la bière aux pré-ados de dix à douze ans. Arrive maintenant la Clitoria qui les rendra accrocs entre quatorze et dix-huit. Quelle idée sublime , n’est-ce pas mes amis !

- Mets-toi au travail maintenant, petite catin !