Astérix, tome 41 : Astérix en Lusitanie
de Fabcaro (Scénario), Didier Conrad (Dessin)

critiqué par Hervé28, le 26 octobre 2025
(Chartres - 56 ans)


La note:  étoiles
Un Astérix réussi , drôle et populaire !
Après avoir été déçu à la lecture de « l’Iris blanc », j’ai retrouvé avec « Astérix en Lusitanie » le côté drôle et populaire qui manquait au précédent opus. Tout d’abord, il faut souligner que la couverture choisie est superbe. Ensuite, le scénario est simple et Astérix et Obélix sont vraiment les acteurs de cette aventure (contrairement à « l’Iris blanc » où ils n’étaient que témoins des pérégrinations de Bonemine et d’Abraracourcix).
Certes, nous n'échappons pas au côté carte postale du Portugal (que je connais assez bien pour y avoir passé de longs moments, mon épouse étant portugaise) , des pastels de nata au bacalhau, en passant par le vinho verde et le fado , sans oublier la saudade, très présente dans cette intrigue.Même l'emblème du Portugal -le coq- est présent ( page 36) dans l'auberge "Le vase clos".(nom qui associé à celui de la propriétaire, donnera un bon jeu de mot)
Niveau dessin, Didier Conrad est toujours aussi bon dans la reprise de personnage, avec une mention spéciale pour le déguisement de nos deux héros en lusitaniens. C’est fort réussi. Niveau scénario, je ne suis pas un grand fan de Fabcaro, mais là j’avoue qu’il a bien fait le job. Le cahier des charges est bien respecté, et même, pour une fois, l’apparition des pirates m’a bien fait rire (même si la vigie Baba, est difficilement reconnaissable ici). Même si Fabcaro use, voire abuse, de calembours et de jeu de mots à mon goût, j’ai souvent ri à la lecture de cet opus. Les noms des personnages romains ou lusitaniens, m’ont fait sourire plus d’une fois ! D’ailleurs, je me demande si Astérix est bien encore adapté aux enfants tant les références liées à l’actualité sont légion : les mots de passe, le marketing, l’exil doré de certains retraités , et le problème des retraites( d’ailleurs, l’allusion à la réforme des retraites, dont on nous rebat les oreilles tout au long de l’année, aurait pu ne pas être abordée par exemple). Un petit regret, tout de même, sur cette aventure, c’est la rapidité avec laquelle Astérix et Obélix acceptent la mission, et quittent le village (que l’on ne voit pas dans cet album)
Bref, j’ai vraiment aimé cet album, que je place juste après « Le papyrus de César », et bien devant « la Fille de Vercingétorix » et « l’Iris blanc » que j’avais trouvé très moyen.
J’ai, comme d’habitude depuis la reprise d’Astérix par Conrad, lu cette aventure d’Astérix dans la version tirage de luxe, qui, grâce à son grand format, et avec sa version noir et blanc, donne toute sa dimension à son dessin.
Un chouette opus 8 étoiles

Par Toutatis, un nouvel Astérix !

Nourri à cette série depuis ma plus tendre enfance, je n'hésite jamais à acheter le dernier Astérix, dans ce cas ci "Astérix en Lusitanie", une des rares contrées que notre petit guerrier, et son fidèle compagnon amateur de sanglier, Obélix, n'avait jamais visité encore.

Un Astérix assez classique, avec des références historiques - j'y ai appris l'existence de Viriate, le "Vercingétorix lusitanien" - , des calembours à résonances parfois historiques "la révolution des oyez" , des bagarres, la confrontation d'Obélix à la gastronomie locale - après, entre autres, le "fromage à trous" des Helvètes, ici la morue, le phrasé local, et les astuces d'Astérix qui résolvent les problèmes.....

Bref, rien de neuf, mais on passe un moment agréable et distrayant en lisant ce nouvel opus.

Un seul regret, le rôle fort effacé d'Idéfix, peu exploité.

Renaud - Liège - 59 ans - 28 octobre 2025


Mon bilan : plutôt de la satisfaçaõ 8 étoiles

Le précédent opus, "L'Iris blanc", était assez sympathique. Cette deuxième aventure scénarisée par Fabcaro (Conrad assure toujours les dessins, aussi réussis que d'ordinaire, il a vraiment bien réussi son boulot de reprise d'Uderzo) est tout aussi bonne, si ce n'est meilleure. Certes, on peut le dire, l'Âge d'Or de la série est définitivement passé, mais ce nouvel album offre son lot de jeux de mots bien trouvés ("Le vase clos de Gama", "la révolution avec des "oyez !", par exemple), de noms de personnages rigolos, de lieux communs bien utilisés (tout le monde vend de la faïence en petits carreaux et de la morue, tout le monde est joliment déprimé et résilient)...
J'adore les albums de voyages d'Astérix, en règle générale un sur deux (le suivant devrait, donc, se passer dans le village et ses alentours, selon toute logique), je les trouve généralement plus réussis, plus surprenants.
Ce 41ème tome ne révolutionne rien, avec des "oyez !" ou même sans, mais un fan de la série y trouvera son bonheur.

Bookivore - MENUCOURT - 43 ans - 28 octobre 2025


Une nouvelle épopée réussie. 8 étoiles

De retour de galère, un commerçant connu de notre cher village gaulois ramène de son natire un Lusitanien, soit un Portugais de l'Antiquité, qui fait part de l'emprisonnement du chef de son village par les armées de Rome. Son pays connaît non seulement la même occupation qu'en Gaule, mais également l'emprise commerciale d'un riche et puissant négociant romain, aux pratiques apparemment véreuses.
Il n'en faut pas tant pour inciter nos compères gaulois à repartir à l'aventure, en découvrant les moeurs d'un pays à découvrir. Cet opus est de facture classique, assez drôle, bien conçu et fait passer un bon moment. Il reste riche en rebondissements et en gags. Voilà qui rassérène sur les facultés de nos chers héros à se renouveler.

Veneziano - Paris - 47 ans - 28 octobre 2025