Le correspondant étranger
de Alan Furst

critiqué par Lolita, le 1 novembre 2025
(Bormes les mimosas - 39 ans)


La note:  étoiles
Sous surveillance
Paris, 1938. Le rédacteur en chef d'un journal clandestin antifasciste est retrouvé mort dans un hôtel. Officiellement, la police parle de suicide. Mais pour ses compagnons italiens en exil, cela ne fait aucun doute : la main de la police secrète de Mussolini est derrière ce drame.
Très vite, Carlo Weisz, journaliste et proche du défunt, est convoqué par la Sûreté Nationale et placé sous étroite surveillance.

C'est l'histoire avec un grand H majuscule qui s'écrit ici. Le correspondant italien de l'agence Reuters nous entraîne avec lui dans les prémices de la seconde guerre mondiale. Le fascisme est au coeur de ce roman, à la fois mi roman d'espionnage, mi-thriller. Une atmosphère souvent lourde et oppressante se dégage de ce roman.
Dommage toutefois, j'ai parfois eu du mal à comprendre les rouages et les enjeux qui se trament. Le récit s'essouffle parfois et alors que l'on s'attend à davantage de rebondissements, en fait non....