L'Énigme de la Stuga
de Camilla Grebe

critiqué par Marvic, le 24 novembre 2025
(Normandie - 67 ans)


La note:  étoiles
Aimer malgré tout
Lykke Andersen a tout pour être heureuse. Mariée à Gabriel, auteur de nombreux best-sellers, elle est mère de Harry et David, des jumeaux très différents de 17 ans. Elle habite une vieille maison à la campagne avec dépendances, prairie, bois et un lac au bas de la propriété.
Éditrice, elle organise fréquemment des soirées avec des amis du monde de l’édition comme c’est le cas pour la fête de l’Écrevisse où l’alcool coule à flots.
Les garçons et leur meilleure amie Bonnie partent se coucher dans la Stuga, le bâtiment à quelques mètre de l’habitation principale, les adultes se couchent peu après vers 3h du matin.
Lykke se réveille à sept heures au son de la musique laissée à fond par les jeunes dans la Stuga. N’ayant pas les clés, elle frappe à la porte pou leur demander d’éteindre, quand elle découvre le cadavre de Bonnie sur l’un des lits des jumeaux. Porte et fenêtres verrouillées, l’un des garçons est forcément l’assassin.
"Non, bien sûr, pour Lykke Andersen, aucun des garçons n’avait pu assassiner sa meilleure amie, leur meilleure copine depuis le CP.. Aucun parent ne pense que son enfant est capable d’une chose pareille."

Huit ans plus tard, c’est une femme couverte de sang qui est arrêtée et mise en détention provisoire ; Lykke demande alors à être entendue par Manfred Ollsson, le policier qui s’était occupé de l’enquête du meurtre de Bonnie et qui avait interrogé ses fils.

Après "L’horizon d’une nuit" où je découvrais Camille Grebe, je m'étais promis de lire d’autres titres de cette autrice.
Et là, je découvre avec une peu de déception, le même schéma narratif et la même base d’intrigue. Une femme qui a tout pour être heureuse, une maman attachée à ses enfants, un mari idéal, puis un drame incompréhensible et incroyablement douloureux, l’alternance de narrateurs et de deux époques distantes.
Et si on ne s’attendait pas au dénouement final dans le titre précédent, celui-ci était assez prévisible.
Il  n’en reste pas moins beaucoup de tensions, qui rendent la lecture suffisamment addictive pour en faire une lecture rapide.